Les sept dernières paroles du Christ en croix de Joseph Haydn est l'une des compositions les plus remarquables de la période classique.
L’œuvre existe en quatre versions différentes. D’abord composée pour orchestre, Haydn en a ensuite fait une version d’oratorio avec chœur, puis une réduction pour piano et finalement en 1787, une édition pour quatuor à cordes - d'une pureté et d'une intimité particulières.
Empreinte d'une profonde tristesse, mais aussi de force et d'espoir, Les sept dernières paroles est une œuvre si profondément émouvante et contemplative qu'elle passionne les auditeurs depuis plus de 200 ans et que le compositeur lui-même la considérait comme l'un de ses plus grands chefs-d'œuvre.
Voici ce que dit Haydn pour la préface de l'édition Breitkopf&Härtel, publiée en 1801 :
« Il y a une quinzaine d'années, un chanoine de Cadix m'a demandé de composer de la musique instrumentale sur les sept dernières paroles de Notre Sauveur sur la croix. La cathédrale de Cadix avait l'habitude de produire un oratorio chaque année pendant le Carême, l'effet de la représentation étant quelque peu renforcé par les circonstances suivantes : les murs, les fenêtres et les piliers de l'église étaient recouverts d'un tissu noir, et seule une grande lampe suspendue au centre du toit
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Les sept dernières paroles du Christ en croix de Joseph Haydn est l'une des compositions les plus remarquables de la période classique.
L’œuvre existe en quatre versions différentes. D’abord composée pour orchestre, Haydn en a ensuite fait une version d’oratorio avec chœur, puis une réduction pour piano et finalement en 1787, une édition pour quatuor à cordes - d'une pureté et d'une intimité particulières.
Empreinte d'une profonde tristesse, mais aussi de force et d'espoir, Les sept dernières paroles est une œuvre si profondément émouvante et contemplative qu'elle passionne les auditeurs depuis plus de 200 ans et que le compositeur lui-même la considérait comme l'un de ses plus grands chefs-d'œuvre.
Voici ce que dit Haydn pour la préface de l'édition Breitkopf&Härtel, publiée en 1801 :
« Il y a une quinzaine d'années, un chanoine de Cadix m'a demandé de composer de la musique instrumentale sur les sept dernières paroles de Notre Sauveur sur la croix. La cathédrale de Cadix avait l'habitude de produire un oratorio chaque année pendant le Carême, l'effet de la représentation étant quelque peu renforcé par les circonstances suivantes : les murs, les fenêtres et les piliers de l'église étaient recouverts d'un tissu noir, et seule une grande lampe suspendue au centre du toit rompait l'obscurité solennelle. À midi, les portes sont fermées et la cérémonie commence. Après un court service, l'évêque monte en chaire, prononce la première parole et un discours à ce sujet. Puis, il quitte la chaire et s'agenouille devant l'autel. L'intervalle est rempli par la musique. L'évêque prononce alors de la même manière la deuxième parole, puis la troisième, et ainsi de suite, l'orchestre suivant la conclusion de chaque discours. Ma composition était soumise à ces conditions, et il n'était pas facile de composer sept adagios d'une durée de dix minutes chacun, et de les faire se succéder sans fatiguer les auditeurs ; il me semblait même tout à fait impossible de m'en tenir aux limites fixées... »
Entrée libre - collecte à la sortie
Il est recommandé de réserver si vous souhaitez garantir votre place.
Le concert est suivi d'une verrée, qui permet de partager un moment convivial avec les musiciens.
Joseph Haydn Les sept dernières paroles du Christ en croix
Version pour quatuor à cordes Hob III:50-56
Ensemble FRATRES
Nicolas Penel et Flavio Losco, violons
Laurent Galliano, alto
Mathieu Rouquié, violoncelle
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