PREMIÈRE SUISSE
Queen Blood, en 2023. One Shot, en 2025. Du même chorégraphe Ousmane Sy. Du même groupe Paradox-Sal. On a envie de crier « elles sont de retour ! » car vous avez été nombreux à plébisciter Queen Blood. Et c’est vrai que la pièce était forte donnant envie de jouir encore du talent d’Ousmane Sy, alias Baba, parti trop tôt comme on dit des gens admirés qu’on aime sans les connaitre.
Sur le plateau, huit danseuses font corps avec une intensité urgente, nerveuse, emportées par les musiques électroniques sous influence africaine du DJ Sam One. Cette afro-house, irradiée de voix féminines dont celles de Busiswa Gqulu, Ane Brun ou Nina Simone, mixées avec la collaboration d’Adrien Kanter, donne du ressort aux tricots de jambes rapides et légers des interprètes. Encadrées par un dispositif d’estrades aux niveaux différents, les interprètes s’éparpillent dans l’espace, se rassemblent. Elles laissent fuguer des solos, des duos merveilleusement secoués. La souplesse de cette chorégraphie-accordéon dégage la place à des poches de douceur et de silence. « Nous avions terminé la structure du spectacle avec Baba, précise la danseuse Odile Lacides, proche du chorégraphe depuis 2012. Il était impensable pour nous de ne pas terminer ce que nous avions commencé avec lui. C’est un
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PREMIÈRE SUISSE
Queen Blood, en 2023. One Shot, en 2025. Du même chorégraphe Ousmane Sy. Du même groupe Paradox-Sal. On a envie de crier « elles sont de retour ! » car vous avez été nombreux à plébisciter Queen Blood. Et c’est vrai que la pièce était forte donnant envie de jouir encore du talent d’Ousmane Sy, alias Baba, parti trop tôt comme on dit des gens admirés qu’on aime sans les connaitre.
Sur le plateau, huit danseuses font corps avec une intensité urgente, nerveuse, emportées par les musiques électroniques sous influence africaine du DJ Sam One. Cette afro-house, irradiée de voix féminines dont celles de Busiswa Gqulu, Ane Brun ou Nina Simone, mixées avec la collaboration d’Adrien Kanter, donne du ressort aux tricots de jambes rapides et légers des interprètes. Encadrées par un dispositif d’estrades aux niveaux différents, les interprètes s’éparpillent dans l’espace, se rassemblent. Elles laissent fuguer des solos, des duos merveilleusement secoués. La souplesse de cette chorégraphie-accordéon dégage la place à des poches de douceur et de silence. « Nous avions terminé la structure du spectacle avec Baba, précise la danseuse Odile Lacides, proche du chorégraphe depuis 2012. Il était impensable pour nous de ne pas terminer ce que nous avions commencé avec lui. C’est un devoir de respect et One Shot est traversé par ce que Baba nous a transmis comme le fighting spirit et l’importance de relever la tête face aux épreuves de la vie… »
L’hommage est simplement beau.
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