Ce n’est pas un hasard que le Requiem d’André Campra (1660-1744) reste l’œuvre la plus enregistrée du compositeur. Tel un Richafort ou un Fauré, ce contemporain de Marin Marais nous propose une messe de mort à la fois envoûtante et sereine, mêlant élégance et émotion pure. Un véritable bijou du baroque français !
Plus exubérant, le motet In exitu Israël de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772), allie virtuosité et expressivité. Sans doute inspiré par les nouveautés musicales introduites par Rameau, Mondonville n’hésite pas à faire appel à quelque « effets spéciaux » qui transforme l’histoire biblique en véritable tourbillon vocal et orchestral.
Entourés par quatre talentueux solistes et un brillant ensemble instrumental jouant sur instruments historiques, Le Motet de Genève et Romain Mayor espèrent vous faire (ré)découvrir ces deux splendides œuvres au Temple de Saint-Gervais le dimanche 11 mai 2025 à 17h. N’hésitez pas à réserver vos places dès maintenant : motet@motet.ch.
